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Les faits (et gestes) d'une fée

Les faits (et gestes) d'une fée
  • Les faits d'une fée qui entame son petit périple planétaire. Première étape : le pays des lutins (et de la Guiness!), l'IRLANDE. Si vous voulez me suivre dans mon périple, c'est avec grand plaisir que je vous le ferai partager.
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Les faits (et gestes) d'une fée
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14 janvier 2008

THE appart'!

Salut à toi l’ami,

 

Comme promis (même si ça était long à venir !) je vais maintenant te faire visiter mon appartement.

 

Nous habitons donc 35 Grt Nth Charles Street – Dublin 1. Le quartier est « réputé » pour être mal fréquenté, mais je dois dire qu’après trois mois je n’ai toujours pas vu de signes probants de violence. Certes, les gosses restent à jouer (et à faire des conneries bien sûr !) dehors jusqu’à point d’heure mais je ne me suis pour l’instant pas fait agresser par ces « dangereux malfrats en culottes courtes ». Le quartier est situé à 30 minutes de mon taf, 15 minutes du centre-ville, 10 minutes du cinéma, 5 minutes du Spar et 2 minutes de l’arrêt de bus. Il est vrai que l’architecture dans le coin n’est pas des plus attractive, mais de toute manière à Dublin tu as le choix entre :

- quartier ultra-chic avec grande maison et petit jardin cosy, hors de prix ;

- quartier modéré, genre lotissement avec maisons Phénix alignées les unes aux autres, aucun charme, aucune originalité et mieux vaut se rappeler le numéro de la tienne quand tu rentres bourré parce qu’elles sont toutes strictement identiques. En plus, assez éloigné du centre-ville. Bref, pas un bon plan ;

- quartier dit « populaire », situé entre le centre-ville et les lotissements « Phénix », loyers très intéressants, population de toutes origines ethniques. C’est évidemment celui-là que j’ai choisi.

 

Je suis donc arrivée dans mon petit nid douillet le 01 novembre 2007 (après 6 semaines de squat sur le canapé de français extrêmement sympathiques). Ma première « chambre » a été CA :

 

Photo_009

 

Avec Maximo nous ne savons pas comment nommer ce truc en anglais nous appelons donc cette pièce « This ». J’ai donc passé une petite semaine à dormir dans « This ». Heureusement c’était une semaine assez chargée au travail et je ne rentrais à la maison que pour dormir et laver mes chemises de travail, ça c’est donc bien passé.

 

Après une semaine de rêve dans « This » j’ai déménagé dans une autre chambre, un peu plus grande (en même temps c’était difficile de faire pire que « This ») et avec, au comble du luxe : une fenêtre ! Car oui l’ami tu n’as peut-être pas très bien vu (le photographe est mauvais il faut bien dire) mais dans « This » pas de fenêtre !

 

Je suis restée dans ma chambre « intermédiaire » durant deux semaines. Après quoi j’ai enfin pu accéder à MA chambre. Comme quoi il faut savoir être patient dans la vie : j’ai maintenant la meilleure chambre de la maison. La preuve en image :

 

 

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Pour finir de faire le tour du proprio, voici le hall d’entrée (qui sert accessoirement de garage à vélos par la même occasion), la salle de bain (qui a servie de gel fesse jusqu’au jour où Maximo a décidé d’acheter un radiateur supplémentaire pour éviter la pneumonie quand on veut prendre sa douche), et la cuisine (qui sert de cuisine !).

 

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Ah, j’allais oublier le meilleur : le jardin, qu’entre nous on appelle « La Jungle ». Faut dire que personne ne s’en est vraiment occuper depuis notre arrivée, mais :

1- je n’ai jamais eu la main verte, ceux qui me connaissent le savent !!

2- de toute manière le climat dublinois ne se prête pas vraiment aux barbecues ou autres apéros dans le jardin, donc pour l’instant ça reste la jungle. On verra si un jour le soleil se décide à pointer le bout de son nez on envisagera peut-être de faire un petit nettoyage printanier du jardin…en gros « débroussailler la jungle ».

 

Photo_018

 

Pour l’instant mes colocataires sont deux français, Sabri et Fabien, et un italien, Maximo. Sabri et Fabien vont nous quitter le mois prochain nous allons donc accueillir de nouvelles personnes. Il semblerait que ce soit un espagnol et un italien…not too bad !

Je sais, l’ami, je suis en Irlande pour améliorer mon anglais et non pas pour apprendre l’italien mais je dois avouer que de vivre avec des italiens et des espagnols c’est quand même cool ! Latin Connexion !

 

Voici dans l’ordre : Maximo (Italie), Moi (Provence !), Sabri (Paris), Immore (Irlande, la petite amie de Maximo). Il manque Fabien sur la photo qui était rentré en France pour les vacances.

 

DSC00987

 

Jusqu’à aujourd’hui la maison était pour le moins froide puisque les radiateurs ne fonctionnaient pas et que nous n’avions pas d’eau chaude dans la cuisine pour faire la vaisselle !!

L’ami, essaye juste d’imaginer que tu cuisines et manges sur le haut d’un glacier alpin en plein hiver et que tu doives ensuite faire ta vaisselle dans l’eau du torrent…c’est ma cuisine à Dublin ! Enfin c’était !! Car oui l’ami, nous sommes maintenant en 2008 et Maximo a découvert une chose magique. Un truc que j’avais fini par croire sorti de l’imagination d’auteurs de science-fiction. Mais non ! Elle existe bel et bien, ce n’est pas un mirage, j’ai pu la toucher de mes propres doigts ! L’ami, l’eau chaude est ENFIN arrivée à Charles Street !

Qui dit eau chaude au robinet, dit radiateur chaud également !

Et oui c’est la révolution à Dublin : nous avons une maison CHAUDE !! Yahou ! Spéciale dédicace à Maximo qui sur ce coup-là peut être appelé « demi-dieu » (Tiens au fait Gérard, tu l’as trouvé maintenant le demi-dieu !!).

 

Bon la maison, c’est fait. Maintenant parlons de la vie à Dublin pour cette fin d’année 2007. Le mois de décembre a été pour le moins chargé au niveau du taf avec une petite pointe à 300 couverts pour le jour du 24 décembre. Nous avons quand même eu une journée de repos le 16 décembre et nous en avons profité pour organiser la fête du travail.

On est allé jouer les Prost sur un circuit de karting (j’ai terminé deux fois premières lors des séances de qualification mais lors de la demi-finale un traite m’a honteusement poussé dans l’herbe et j’ai alors été disqualifiée). C’est finalement Mikon, du team Brésil qui a remporté la victoire.

On est allé se consoler devant une bonne assiettée dans un petit resto, mais pour certains déçus de la course, la consolation n’était pas suffisante, on a donc ensuite finit la soirée en boîte. Que ceux qui veulent les détails de la soirée m’envoient un mail privé !

 

Le 24 décembre est enfin arrivé et à 17h nous étions en vacances ! Le 29 les Kamarades Sophie et Aurélie ont débarqué à l’aéroport où j’étais allée les chercher avec Jérémy, le cousin de Sophie qui m’a hébergé lors de mon arrivée en Irlande.

On a passé les premiers jours à visiter Dublin (et elles ont pu constater par elles-mêmes que mes premiers posts étaient tout ce qu’il y a de plus véridiques ! Notamment quant à la concentration de population dans les rues piétonnes et les magasins.).

 

DSC01014

Le 01 janvier 2008, nous partîmes visiter l’ouest irlandais à bord d’une Nissan Micra, qui bizarrement n’avait pas le volant du bon côté ! Faudrait quand même qu’un jour quelqu’un leur dise à ces fichus irlandais qu’on roule à droite, et que par conséquent le volant se trouve à gauche ! Bref, en attendant il a bien fallu s’y faire à la conduite à gauche.

Nous voilà donc parties pour 1 000 km à travers le pays avec une voiture montée à l’envers. Premiers cents mètres, j’arrive à la sortie du parking, et après un long temps de réflexion, sûre de moi, je tourne à droite. Les filles dubitatives me font remarquer qu’il serait plus judicieux d’aller sur la gauche. « Don’t worry les filles, je suis sûre de mon coup. » Soudainement je vois un énorme bus de deux étages déboulait en face de moi ! Merde ! C’était pas le bon côté. Qu’à cela ne tienne me dis-je, je vais bifurquer sur l’autre voie…le problème étant que j’étais engagée dans une rue à sens unique !!! Demi-tour au frein à main, et let’s go pour 1 000 km de surprises !

Bon je te rassure l’ami, si je t’écris ces quelques mots aujourd’hui c’est que nous avons survécu à l’aventure ! Finalement on s’habitue assez vite à rouler du mauvais côté, et après quelques heures de conduite je me sentais comme un poisson rouge dans la mer d’Irlande (ou presque !).

 

Nous sommes donc allées visiter le fameux Connemara (désert, mais magnifique…et plein de moutons au milieu des routes…qui d’ailleurs sont pourries), Galway (petit mais très cosy) et Cliff of Moher (venteux !). Je n’ai pas fait des tonnes de photos, pour cause de temps pourri et parce que j’ai surtout profité de la présence des filles plutôt que de faire ma paparazzi à l’asiatique. Cependant j’ai quand même récupéré quelques clichés l’ami que tu trouveras dans la petite colonne de gauche sous le titre très original de « Irlande Part I ».

 

Les Kamarades Sophie et Aurélie sont reparties sous le soleil de Provence le 03 janvier au petit matin (5h30 !!) et je suis retournée au boulot le même jour à 10h. Jalouse que j’étais de les voir partir j’ai, dans la semaine qui a suivie, acheté MON billet d’avion. Je serais donc en France du 13 mars au 23 mars !! Youhou ! Bon ok, j’ai pas encore posé ma demande de congés et mon billet d’avion est déjà imprimé…mais qui a dit que je faisais les choses dans l’ordre ?? Je croise donc maintenant les doigts pour que mes vacances soient acceptées au club…sans quoi il va falloir que je trouve une excuse béton (et en anglais !) pour m’absenter 10 jours.

 

Les news toutes fraîches : je suis allée samedi dernier voir Jo jouer dans un pub. Jo est l’un des gars avec qui je bosse au club et il fait également parti d’un groupe de musique. Ne travaillant pas ce samedi je suis allée écouter un peu de bonne musique dans un bon pub ! C’était juste génial !!! Ca n’est pas du tout le type de musique que j’ai l’habitude d’écouter, mais l’ambiance était géniale, les musicos très bons, et en plus j’ai récolté un CD gratos dans la foulée ! L’ami, si tu veux aller jeter un œil, je te met le lien du site :

http://www.bloodredmountainband.com

Et ils ont en plus un super photographe qui leur fait des belles affiches…et à qui je vais envoyer quelques clichés à moi…en cas.

 

Bon je crois que c’est tout pour cette fois…oui je sais toujours pas de photos de Dublin, ni du club, mais ça va venir.

 

Pour ceux qui veulent voir Jo Dalton ou Clint Eastwood en photo qu’ils m’envoient un mail privé et je leur expliquerai l’histoire ! (N’est-ce pas Agent X26 !).

 

A bon entendeur, salut !

 

PS : au cas où tu n’aurais pas reçu mes vœux pour l’année 2008 (ce qui normalement ne devrait pas être le cas) tu pourras les trouver ici :

Itin_raire_2008


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27 novembre 2007

Deux mois et des poussières.

Salut à toi l’ami,

Qui a dit qu’il pleuvait tout le temps en Irlande ? Voilà deux mois (putain déjà !) que je suis arrivée dans la capitale du vert pays et je n’ai vu ni mouton’s, ni rainbow et pas plus de leprechauns (prononcer « lépre-conne »). J’ai bien croisé deux ou trois averses, mais pour l’instant la chance est avec moi (comme toujours) et même si on ne peut pas dire :

« Un immense ciel bleu sert d’écrin à un soleil chaud et resplendissant »,

on peut quand même dire :

« Dans l’ensemble il fait pas un temps trop pourri. »

 

Bref, la météo on s’en fout tu me diras l’ami, alors passons aux choses sérieuses maintenant. Nous allons donc aborder dans un ordre aléatoire : le boulot, Dublin, les rencontres, les projets…

 

CHAPTER ONE : DUBLIN

 

Les commentaires qui vont suivre n’engage que son auteur (c'est-à-dire moi !) et ne reflète peut-être pas l’exacte réalité de ce qu’est Dublin, deux mois me semblant un peu courts pour faire le tour d’une ville, si petite soit-elle.

 

Et pour commencer parlons donc des avantages de la capitale irlandaises : sa taille « humaine ». En effet j’habite et je travaille dans deux parties opposées de la ville mais je peux sans problème me rendre à pied à mon travail tous les jours. Je pourrais, dans l’absolu, prendre le bus et m’éviter ainsi plus d’une heure de marche quotidienne, mais non :

- premièrement, parce que les horaires de bus dépendent d’un calendrier astrologique dont je n’ai pas encore saisis le fonctionnement et passer quarante minutes à attendre un hypothétique bus me rebute. La différence entre un arrêt de bus burkinabé et un arrêt de bus irlandais c’est qu’au moins au Burkina ils ne prennent même pas la peine d’afficher les horaires, qui dans les deux cas dépendent plus de l’âge du capitaine que du trafic ;

- deuxièmement, parce qu’une heure de marche par jour fait du bien à ma santé en général et au galbe de mes jambes en particulier (qui sera bientôt parfait !).

 

Tu penses peut-être, l’ami, que le fait de me rendre à pied à mon travail me permet d’éviter les embouteillages. Oui, mais c’est sans compter sur les embouteillages « piétons » de la ville ! Voilà, à mon sens, un inconvénient dans Dublin : trop de monde dans les rues ! Non, l’ami, je ne suis pas devenue aigrie et associable après six semaines en Irlande, mais je dois bien avouer que je m’étais habituée au confort de Manosque, cette petite bourgade du Sud de la France où tu peux circuler tranquillement (enfin sauf le samedi matin en plein mois de juillet, et jusqu’à ce que tous les Iteriens débarquent). Peut-être que tu penses que j’exagère l’ami mais je t’assure que si un jour j’arrive en retard au boulot, je n’aurais pas peur de dire à mon patron que c’est à cause des embouteillages sur O’Connell et Grafton Street, même s’il sait que je viens bosser à pied ! Le samedi après-midi il faut que je prévois ¼ d’heure de plus pour traverser la ville et quand on sera en plein préparatifs de Noël, j’ose même pas imaginer.

Parfois ça me rend dingue et d’autres fois je m’imagine dans un vieux jeu vidéo sur Atari ; je suis dans mon vaisseau spatial et je dois éviter les ennemis qui arrivent en face de moi…ouais, ok, quoiqu’il en soit, ça me rend dingue, dans un sens ou dans l’autre.

 

Y’a un autre truc qui me déplait ici (même si ça n’est pas important puisque ça ne me concerne pas directement) ce sont les beuveries du week-end. Déjà avant de parler de ces orgies liquides en elles-mêmes il convient de préciser que par « week-end » beaucoup de Dublinois entendent « du jeudi soir au dimanche soir ». Mais ça n’est qu’un détail. Le plus important dans cette histoire c’est le nombre de litres d’alcool ingurgités par personne dans une même soirée !! Et ici on peut dire que l’égalité homme-femme est respectée. Certains trouvent ça « cool », pour ma part je trouve le spectacle le plus souvent pathétique. Il devient particulièrement affligeant quand au coin d’une rue on croise une jeune et belle blonde avec une robe aussi courte que ce qu’elle doit être chère et des escarpins aussi hauts que ce qu’ils doivent être inconfortables, en train de vomir son « lunch vegetarian » après trois Guinness de trop.

 

Bref assez parlé de la ville pour cette fois, passons à un sujet qui me concerne plus directement :

 

CHAPTER TWO : LE TRAVAIL

 

Après avoir déposé une ou deux dizaines de CV dans différents pubs et bookshops je décidais d’arrêter le massacre de la forêt amazonienne et de me mettre à l’air informatique : direction le cyber et envoi de CV par mail.

Après avoir envoyé une demi-douzaine de CV (aussi parfaits que ce qu’ils étaient faux) j’ai reçu un appel le soir même d’un certain David. J’avais RDV le lendemain à 15h30 pour un entretien. A 18h30 je me retrouvais déguisée en pingouin aux milieux de types en costumes-cravates pour faire un essai. A 22h30 j’étais embauchée. Ca à l’air simple comme ça, mais aujourd’hui encore quand je me lève pour aller bosser, je me demande « Mais pourquoi diable m’a-t-il embauché moi ? N’y avait-il personne d’autres de disponible dans une ville de 400 000 habitants ?!? ».

 

Je m’explique l’ami et te donne plus de détails sur mon boulot et mon recrutement. J’avais postulé pour un job de serveuse et je pensais tomber dans une sorte de grande cafét’ (comme il y en a des centaines par ici) ou dans un petit resto. Je décidais d’aller vérifier sur internet pour voir où j’allais tomber…et voilà ce que j’ai pu voir :

http://www.sghc.ie/

photo_dining

 

photo_guest

photo_reading

Evidemment quand je suis arrivée dans le lieudit j’ai été un peu impressionnée. J’ai passé une heure à discuter avec David, le manager. Je comprenais parfaitement ce qu’il me disait, je savais ce que je devais répondre, mais rien ne sortait de ma « fuc… french mooth » ! J’ai quand même réussi à lâcher quelques mots du genre : « Anyway, the customer is the King, and he’s always right. » Ca a eu l’air de suffire puisqu’il m’a demandé de revenir deux heures plus tard pour un essai.

 

A mon sens l’essai n’était pas des plus concluant puisque je ne connaissais quasiment aucun vocabulaire lié à la circonstance et mon service était des plus maladroits. Finalement là encore ça eu l’air de lui suffire et il m’a demandé de revenir le lendemain à 11h00 pour le lunch. Comme je lui avais dit que j’avais déjà bossé dans un resto il ne lui a pas semblé nécessaire de m’expliquer les règles rudimentaires du service. Sauf que je n’avais en fait jamais travaillé en temps que serveuse. Mikon, un brésilien avec qui je bosse me demande, après que j’ai eu débarrassé les entrées :

« - Did you tell the chef which table is away ?
- Heu...no.
- How can he know, if you don’t say to him?”

Hé, hé, ça c’est une bonne question !! Finalement j’ai utilisé la bonne vieille technique :
1) Observation,
2) Action,
et je dois dire qu’après un mois de travail j’étais assez contente de moi. Il restait, il reste encore à ce jour, quelques bourdes…mais en général ça passe.

 

A – Différence entre « ice » et « glass ».

 

Tu connais les faux-amis l’ami ? Je ne te parle pas du type qui se dit être ton pote et qui t’abandonne telle une vieille chaussette dès que tu en as besoin. Non, il s’agit ici des mots que tu crois connaître ou reconnaître parce qu’ils sonnent comme du français, mais qui en fait ont un tout autre sens.

Prenons un exemple :
GLASS ≠ GLACE, mais
GLASS = VERRE.

Ô combien de fois un client m’a demandé « a fresh glass » et s’est retrouvé avec une tasse remplie de glaçons au lieu d’avoir un verre propre !

 

B – Espagnol au menu.

 

Petit lexique nécessaire à la compréhension de ma bourde n°2 :
SPANISH = ESPAGNOL
SPINACH = EPINARD.

Un client demande à avoir son agneau sans épinard (lamb without spinach), des fois que son taux de cholestérol ne soit pas assez élevé il décidait de prendre des frites à la place ! Je rentre la commande sur l’ordinateur, mais, évidemment, j’oublie de préciser à propos des épinards. Je débarque donc en cuisine et demande à Pav (le cuistot) :

« - Pav, table 4, can I have the lamb without spanish?
- ... (air étonné de Pav, qui se demande bien ce que veux la french girl pour la table 4)
- What ? It’s not possible to have a lamb without spanish ?
- Well, actually, I think it’s not possible to have a lamb WITH spanish, but if you want it WITHOUT spinach, it’s OK.
- Oups, I made a little mistake...!”

Il va sans dire, éclat de rire général dans la cuisine. Cinq minutes plus tard :
« - Sweetie, your lamb without spanish, without italian, without spinach as well, is ready !”

Deuxième éclat de rire...

 

C – Non c’est pas sale !!

 

L’ami, toi qui lit ce passionnant et palpitant récit derrière ton écran d’ordinateur, tu me connais et tu sais que mes cheveux sont colorés au henné depuis des années. En effet, voilà peut-être pas loin de 10 ans que j’ai découvert ce produit magique et que depuis je n’ai plus su qu’elle était la véritable couleur de mes cheveux.

Ma tignasse poussant plus vite que la mauvaise herbe dans un marais j’ai du aller chez le coiffeur après deux mois à Dublin et par la même refaire ma couleur, ma coupe laissant apparaître des racines terneusement fade (ou fadeusement terne !). Bref, il fallait agir au plus vite, l’heure était grave. Le ciel est gris, les rues sont grises, les chats aussi…il fallait que je mette de la couleur dans cette ville, et ça passait par une bonne vieille coloration au henné dans mes cheveux.

Je me rend en ville, trouve une boutique arabe et un henné auburn en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je rentre à la maison, prépare le matos et commence l’opération. Ceux qui connaissent le henné savent que c’est bon pour les cheveux mais ce produit est aussi et surtout utilisé par les femmes arabes pour se décorer les mains de motifs orange foncé à l’occasion de mariages ou de cérémonies importantes. Et que la couleur orange foncée passe à un orange plus clair puis à un jaune-brun avant de disparaître totalement…au bout de plusieurs semaines ! Tout ça pour dire que deux heures après mes cheveux avaient retrouvés leur couleur habituelle, mais mes mains étaient assorties aussi !

Après avoir passé une heure à m’abraser les doigts à coup de Javel je décidais de garder le peu de peau qu’il me restait sur les mains, quand bien même elle fût orange ! Le lendemain au travail tout le monde se demandait ce que cette « crazy french girl » avait encore fait. Je leur expliquais donc l’histoire du henné et de mes cheveux et les rassurais à propos de ma consommation de tabac, mes doigts orange faisant penser à certains que je fumais trop, et que j’étais incapable de tenir une cigarette entre deux doigts seulement !

J’essayais ensuite de cacher tant bien que mal mes mains pendant le service, mais je ne peux pas apporter mes assiettes avec les pieds !!

 

Bon pour les bourdes au travail ça ira pour aujourd’hui…y’en aura sans doute d’autres à raconter, mais je laisse un petit suspens…

 

CHAPTER THREE : LES RENCONTRES

 

Les rencontres que j’ai faites sont principales celles du taf, mais il y en a eu quelques autres…petit listing rapide, histoire que tu ne sois pas perdu l’ami quand je parle de quelqu’un (l’ordre est aléatoire) :

 

- Jérémy : français, environ 25 ans. C’est le cousin de Sophie, il est sur Dublin depuis février 2007 et il m’a très gentiment accueilli chez lui et ses potes durant six semaines…que j’ai passé à dormir sur le canapé dans le salon. C’était rustique, c’était sympa, c’était roots, c’était cool.

 

- Lionel, Vincent, Thomas, Grand Jérémy : les colocs de Jérémy, tous français.

 

- Lisa : copine australienne de Lionel.

 

- Edita : copine polonaise de Grand Jérémy.

 

- Evelyne, Sarah : copines australienne de Lisa avec qui j’ai partagé le salon pendant quatre semaines.

 

- Raymund : irlandais, environ 30 ans. Un type que j’ai rencontré par hasard, qui s’intéresse au cinéma, au théâtre, à la France et avec qui je vais boire des chocolats chauds au Café en Seine.

 

- Eléonore : française, environ 25 ans. Une nana que j’ai rencontrée par hasard chez Manu quand j’ai squatté chez lui pendant le mois d’août. Française, elle vit à Dublin depuis plusieurs années, a un copain irlandais et parle parfaitement anglais. Elle s’intéresse aussi au théâtre et à l’art en particulier et nous essayons de déjeuner ensemble une fois par semaine pour se raconter les derniers potins et refaire le monde à l’occasion.

 

- Sabri : français, environ 30 ans. Mon colocataire, celui grâce à qui j’ai trouvé un appart’ sympa, pas cher, et rapidement.

 

- Fabien : français, environ 22 ans. Un autre de mes colocataires, étudiant, il passe 5 mois à Dublin en stage à Trinity College.

 

- Maximo : italien, 25 ans. Le dernier arrivé dans la maison, il bosse avec Sabri chez HP dans un call-center, parle assez bien anglais, est sympa et marrant.

 

- Eileen : irlandaise, pas d’âge. Je bosse avec elle dans la dinning-room. Elle est serveuse dans cet établissement depuis plus de 10 ans, connaît bien le boulot et les clients. Sympa, rigolote, parfois rabat-joie, d’autres fois un peu dingue, mais dans l’ensemble super.

 

- Mikon : brésilien, 24 ans. Il bosse avec Eileen et moi dans la dinning-room. Froid au début, il s’est rapidement révélé être un gars super sympa et avec qui on se marre bien au taf.

 

- Rex et Rodel : philippins, pas d’âge. Ils sont frères et travaillent tous deux depuis 4 ans au club, adorables. Parfois Rodel se montre un peu trop démonstratif et me harcèle depuis deux semaines pour que je lui prouve que les français sont les champions du monde du baiser, mais malheureusement il devra me croire sur parole car je ne suis pas intéressée.

 

- Pav : polonais, environ 35 ans. Il travaille comme chef depuis 2 ans au club. Le premier jours il m’a incendié parce que je ne rangeais pas le beurre dans le bon frigo, maintenant il m’appelle sweetie. Pav, c’est un dur au cœur tendre. Petite boule de nerf d’une bonne centaine de kilos (voir plus !) qui fume deux paquets de clopes par jour.

 

- Jayson : irlandais, environ 35 ans. Second chef au club. D’une gentillesse !! Toujours calme, toujours gentil. Un adorable type avec un accent à couper au couteau que j’ai encore du mal à comprendre aujourd’hui.

 

- Wayne : irlandais, 37 ans. The head chef. Ne supporte pas qu’on l’appelle “Chef”, surtout quand c’est moi…ce que je ne me gêne pas pour faire au moins une ou deux fois dans la journée. Il m’a dit que si je continuais à le taquiner avec ça il me couperait en morceaux me ferait cuire comme un kebab et me servirait en plat du jour…mais je sais qu’il n’en fera rien…enfin j’espère ! Wayne est un type adorable, drôle, parfois bougon mais ça fait partie du personnage. Il a un trèfle tatoué sur l’omoplate gauche, que j’ai vu un jour où j’entrais dans son bureau pendant qu’il se changeait et le trouvais en caleçon au milieu de la pièce. Je le jure : j’ai pas fait exprès !! Enfin j’en ai quand même profité pour vérifier si l’apollon avait un corps d’athlète. J’aime beaucoup Wayne et il me le rend bien.

 

- Sylvia, Julie, Rebecca, Martin, Andrew, Adam, Jimmy, Michal, Alex, Jo, Peter, Kate... : le staff du club.

 

- David : irlandais, environ 45 ans. Le manager du club. Il est petit, homo, toujours tiré à quatre épingles, parfois maniaque à l’excès, parfois complètement stupide ou illogique, mais quand même assez sympa dans l’ensemble…et puis je ne peux pas dire du mal du type qui m’a permis d’entrer dans ce club et d’obtenir ce super job !

 

CHAPTER FOUR : LES PROJETS

 

C’est un long article que celui-là l’ami, aussi je vais faire court pour le chapitre 4 et développerai mes projets à long terme plus tard. Les projets à courts termes étant :

1- Organiser l’arrivée de mes parents dans 4 jours !

2- Améliorer mon anglais et essayer de faire des progrès significatifs d’ici Noël.

3- Faire des photos.

 

 

APPEL AUX DONS

 

L’ami, tu dois savoir deux choses :

a- je n’ai toujours pas internet à la maison et il m’est par conséquent difficile de donner des nouvelles régulièrement, mais je n’ai oublié personne après deux mois d’absence et j’espère qu’il en ait de même pour toi ;

b- de plus j’ai eu un virus sur mon ordinateur le mois dernier qui a effacé TOUTES mes données : plus de photos, plus de lettres, plus de musique… Aussi l’ami, si tu te sens l’âme charitable tu peux m’envoyer par courrier un CD de MP3 que je pourrais écouter à loisir sur mon PC, n’ayant ni télé, ni radio, ni internet tu peux imaginer qu’il s’agit de quelque chose d’important !

 

Je donne mon adresse à ceux qui voudraient m’aider dans ma lutte, ou qui voudraient simplement envoyer un petit courrier :

 

Melle OLLIVIER Blandine
35, North Great Charles Street
Dublin 1
Irlande

 Portable : 003.538.123.99.07
Maison : 003.53.18.55.40.92

 

Love.
The french hippie gypsie leprechaun
(le nouveau nom que Wayne m’a trouvé aujourd’hui...
ne me demande pas pourquoi l’ami...je le trouve
un peu long, mais bon!).

La prochaine fois : photos de Dublin, de ma maison, et d'autres news diverses et variées!

15 septembre 2007

ASSEDIC suite et fin ... et autres récits

Salut à toi l’ami,

Désolée pour les milliers de fans qui se ruent tout les matins au saut du lit sur leurs ordinateurs dans l’espoir de pouvoir découvrir les derniers rebondissements palpitants de ma vie, ils ont malheureusement dû être déçus ces derniers temps. Je sais qu’ils sont nombreux, ceux, qui, dès le premier orteil posé au sol ne prenaient plus le temps d’avaler leur jus de fruits ou de fumer leur première clope de la journée. Ils se précipitaient tous sur leurs claviers, les pupilles dilatées, les mains moites, la bave aux lèvres, tapant frénétiquement et machinalement LE code, LA suite de lettres qui les délivreraient enfin de ce suspens :

h t t p : / / l e s f a i t s d u n e f e e . c a n a l b l o g . c o m

Heureusement toute mauvaise chose à une fin. Terminé donc le suspens insoutenable. Aujourd’hui, l’ami, tu vas avoir des NEWS.

1- Commençons par le moins intéressant : "Les ASSEDIC suite et fin"

Après moults échanges téléphoniques dont je te passerai les détails, j'ai finalement décidé de faire fit des formulaires E 303, E 301, B 1112, Z 497 et du "gros" des ASSEDIC. Je me débrouillerai (mieux) sans eux.

2- Continuons avec des infos plus ludiques : "News from Manosque"

Que s'est-il passé ces derniers jours? Beaucoup de choses, faisons donc un résumé :
j'ai aménagé chez Francette début septembre
après avoir passé une semaine chez Sophie,
qui m'a accueilli suite au retour de Manu,
qui a récupéré son appart' fin août
....

dis, l'ami, tu me suis ou bien?

Donc, plus de boulot, plus d'appart'...il ne me restait que ma fidèle Rover's. Et depuis le 11 septembre 2007 elle appartient à Monsieur Christophe, qui, pour fêter son anniversaire a décidé de sacrifier sa Clio et de s'offrir Rover's en échange!
Mais il ne s'est pas arrêté là, et même si Rover's à elle seule constituait déjà un très beau cadeau, il s'est en plus offert un tatouage chez le Boss-Du-Matos du tatouage, j'ai nommé le Sieur David! Il y a quelques photos qui témoignent de ce grand moment de plaisir (?) sur ce même blog.
J'en met quand même une petite ici dessous pour vous donnez un avant-goût, les autres sont juste à côté :

ALBUM_Chris__19_


Tant que je suis dans les photos, je vous annonce que j'ai fais mon premier reportage-photo de mariage le 18 août à Ste-Tulle en compagnie de Lucie et Nicolas, qui se sont unis pour le meilleur et pour le pire. Merci à eux deux de m'avoir fait confiance (et pour le reste!). Les photos de mariage étant, à mon sens, personnelles, je ne mettrais pas en ligne le diaporama que j'ai réalisé pour eux, mais je vous en donne un petit aperçu avec cette photo du bouquet réalisé par la mariée herself! :

L_N__31_

Sinon les autres news en vrac :

  • j'ai acheté de nouvelles lunettes,
  • Flo est venu me voir 2 fois sur Manosque,
  • je suis allée 1 fois au théâtre...
  • ...et 3 fois au cinéma,
  • j'ai préparé un tajine aux pruneaux et aux amandes pour 10 personnes pour l'anniversaire de ma maman,
  • je suis allée une fois chez le coiffeur,
  • j'ai mangé un cassoulet qui avait cuit 6h dans un four solaire,
  • je suis allée un certain nombre de fois au restaurant et boire des coups, toujours avec des gens très sympas et qui vont tous me manquer dans quelques semaines...

23 août 2007

Les ASSEDIC....toute une histoire!

Salut à toi l'ami,

Tu bosses aux ASSEDIC, un ami à toi bosse aux ASSEDIC, tes parents, tes enfants, tes cousins bossent aux ASSEDIC? Alors d'avance : pardon.

Comme le dit Akhenaton :
"Que les exception dans ces professions m’excusent
Mais c’était un devoir de parler de ceux qui abusent"
D'ailleurs, l'ami, je te propose un petit fond sonore pour accompagner ce nouvel article
http://www.hiphopdeal.com/spip.php?article3083

Alors, c'est parti, voici mon périple Assediquien.
Suite à mon licenciement économique, je suis convoquée le 22 aux ASSEDIC. Le type commence par un "Monsieur Ollivier?" que je n'apprécie pas outre mesure, mais l'erreur est humaine, passons donc sur cet épisode douloureux. Je pénétre dans son bureau, et là il commence à me dire que j'ai déjà était inscrite et que ma venue ici n'était pas nécessaire....

"- Oui, mais ça n'est pas grave Monsieur, j'habite sur Manosque, le déplacement ne m'a pas dérangé.
- Ben oui, mais moi ça me fait un RDV supplémentaire.
- (Pardon, mon gros, mais je croyais que tu étais payé pour ça....que je peux être naïve parfois!) Oui, oui, mais de toute manière il fallait quand même que je vous rencontre puisque je souhaite partir travailler à l'étranger et j'aurais besoin du formulaire E303 pour faire exporter mes droits.
- Pff, n'importe quoi, c'est pas le E303, c'est le E301.
- Excusez-moi mais je me suis renseignée sur internet avant de venir, et je suis certaine qu'il s'agit du E303.
- De toute façon il vous faudra les deux.
- (Encore pardon mon gros, mais il est clairement expliqué sur les textes réglementaires que j'ai consultés au préalable, que le E303 et le E301, ne peuvent, en aucun cas, être cumulés...bon enfin, on va pas te contrarier...) Soit, donnez moi aussi le E301 alors, je les remplirai tout les deux.
- Ah, mais ça ne se passe comme ça Mademoiselle (Ah, quand même, il a vu que finalement je n'étais pas un homme!). Vous devez faire une demande écrite aux services des Assedic pour obtenir le E303. On étudiera votre dossier et si vous y avez droit on vous l'enverra par courrier....dans un certain temps.
- Heu, oui, mais moi j'ai pris mon billet d'avion pour le 21 septembre et j'aimerais obtenir ledit document avant mon départ.
- Ben si on peut pas vous le fournir avant votre départ, on vous l'enverra en Irlande.
- (Super, et en attendant je vis donc d'amour et de Guiness fraîche??) Ok, bien. Puisque je ne peux pas avoir le E303 maintenant puis-je au moins avoir le E301, afin de vérifier ce qui est le mieux pour moi?
- Ah mais non, parce que le E301 il faut le demander par écrit...mais pas à nous. Il faut écrire à la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi...qui vous l'enverra dans quelques semaines.
- (Tiens, encore un nouveau service que je ne connaissais pas ça : la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi!!) Bien, bien. Puisque je suis là, on n'a qu'à au moins m'inscrire, comme ça je ne serais pas venue pour rien.
- Tenez, voici un dossier de 10 pages à remplir, vous devez aussi nous fournir une photocopie de votre carte d'identité ou passeport, joindre un RIB, les photocopies de vos certificats de travail, chômage et congés maladies des 4 dernières années.
- .....
- Vous nous déposerez votre dossier dans l'urne prévue à cet effet et voilà.
- Bien, bien, bien. Bon ben merci pour votre efficace collaboration et pardon de vous avoir dérangé. Sur ce, au-revoir."

Cette histoire est tirée de faits réels, les conversations n'ont pas été modifiées.
Seul le gros des Assedic a souhaité gardé son anonymat, c'est pourquoi nous l'appelons "le gros",...en plus ça lui va très bien comme nom.

Après avoir courru tout l'après-midi après mes papiers et une photocopieuse, j'arrive en vainqueur devant les Assedic à 15h59, tenant mon trophée de 127 pages dans les mains (maintenant je sais où part la forêt amazonienne, et les neurones des employés des Assedic!), mais je trouve porte close....fermeture à 15h...du lundi au mercredi...puisque le jeudi et le vendredi c'est fermeture à 12h....faudrait pas les fatiguer non plus!

Pardon, je suis un peu cynique...mais putain, ça fait du bien!!
Tiens je vais me repasser un Akhenaton, il est trop bon.

17 août 2007

Ryanair : Voyagez léger!

Salut à toi, l'ami.

Ayé! Mais quoi "ayé"?!?
1- J'ai finis de lire l'intégralité de l'oeuvre de Shakespeare en anglais ;
2- J'ai appris par coeur le plan de Dublin et tout les noms des rues pour ne pas me perdre si jamais je suis perdue ;
3- J'ai trouvé un boulot au National Theatre of Dublin ;
4- J'ai acheté mon billet d'avion ;
5- J'appelle un ami.

Réponse : -4-

Je sais c'était pas évident à trouver... :-)
Et oui, l'ami, j'ai enfin acheté mon billet d'avion, le départ aura lieu le vendredi 21 septembre à 11h de Marseille (la ville du soleil!!), pour atterir à 12h35 à Dublin (la ville...heu...bien!).

Avec Raynair, voyagez pas cher, j'ai donc trouvé un billet aller, pour 43€. Jusque là ça va. Par contre ils auraient du ajouter : Avec Ryanair, voyagez léger. En effet, j'ai droit à 15kg de bagages...pas énorme, mais on va s'en sortir. Je suis bien partie un mois au Burkina avec 9kg.

Il va falloir faire la liste des choses indispensables (et de préférence légères). Remarque l'ami, c'est plutôt pas mal parce que :
a) tu en profites pour faire le tri et n'amener que des objets "vraiment" utiles,
b) tu évites de te trimballer un sac de 45kg sur le dos une fois sur place...et ça, ça fera bien plaisir quand tu en seras à ton 12ème km de marche au centre de Dublin parce que tu ne trouves pas cette p... de rue où tu as rdv pour la visite d'un appart'.

Donc c'est tout bénéf!

Bon maintenant il ne me reste plus qu'à trouver un appart'....et régler quelques menus détails paperassesques à Manosque City. J'y cours, donc, j'y vole. Je te retiens au courant de la suite de mes passionnants préparatifs (QUOI, bien sûr qu'ils sont passionnants mes préparatifs!!).

J-34 .... :-)

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17 août 2007

De retour...d'Irlande? Non!!

Salut à toi l'ami,

Comme l'indique le titre me voilà de retour...mais de retour d'où me diras-tu?
Pas encore partie déjà revenue?

Non, en fait j'étais pas partie bien loin : j'étais dans mes cartons! Et oui, car toi qui n'as pas suivi l'histoire depuis le début tu n'es pas au courant de mes moult changements d'adresses (d'ailleurs merci Xav pour la carte de Corse, elle est bien arrivée finalement!).

Allez, je vais te raconter une courte histoire, on l'appelera :
"Les Démé-Emé-Reménagements de Blandine"

1ere étape : septembre 2006

Marre de vivre seule, envie de changement. Séb me propose une coloc', je réfléchis...heu...en fait, non je ne réfléchis pas, je dis : "Mais ouhlala, bien sûr, grave!"
Séb avait acheté un appart, au 25 avenue Jean Giono, et il avait pas mal de travaux à y faire. En fait trois fois rien...mettre la salle de bain à la place de la cuisine, la cuisine à la place de la salle de bain, casser tout les murs, en reconstruire plein d'autre...bref, une broutille. Il me propose de me sous-louer une partie de l'appart' et avec cette rentrée d'argent il peut financer une partie des travaux.
Sauf que pendant que Séb fait les travaux "lourds" on continue d'habiter dans son ancien appart' : 10 rue Arthur Robert.

2ème étape : janvier 2007

Ca y est, une "partie" des travaux est finie....et surtout le bail de l'ancien appart' arrive à son terme, il faut donc que l'on déménage. Et nous voilà partis, 25 avenue Jean Giono en janvier.

Voilà donc mon petit nid dans ledit appartement :

IMG_2032

            

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3ème étape : début juin 2007

Séb rencontre l'Amour et décide de se marier. Il faut donc, logiquement, que je trouve un autre appart'. Sachant que le départ pour le pays des mouton's est proche je décide de ne pas rechercher un autre appart' et je tente l'expérience du "squat" pour les 3 mois d'été.
On me propose un petit studio à Ste Tulle, pour la modique somme de 0€ par mois, eau (l'eau n'a pas couté bien cher, puisqu'elle était inexistante) et électricité comprise...j'accepte et je re-déménage mes affaires là-bas.
Pour un certain nombre de raisons que je ne développerai pas ici (il faut savoir rester mystérieuse parfois! lol!) je n'y passe qu'une nuit.

4ème étape : mi juin 2007

Finalement mon ancien voisin, Eric, me propose de venir vivre quelques temps chez lui. Voilà comment je me retrouve à la case départ : 3 rue du Mont d'Or. Je reste un mois et demi chez le bel italien, qui est plus qu'un voisin, c'est surtout un ami, un frère, un amour, j'en profite pour le remercier chaudement, vivement et sincèrement pour son accueil. Merci Pitchou.
En revanche, Eric vivant dans 35 m² et ayant déjà pas mal de bordel dans son appart', je décide de laisser mes affaires à Ste Tulle, et j'arrive avec mon ordi, mon appareil photo, un carton de fringues et mon sourire...ça va, tout ça rentre dans l'appart' d'Eric.

5ème étape : août 2007

Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes chez Eric, quand, un dimanche matin, au saut du lit, Manu m'appelle :
"Salut Blandine, il paraît que tu cherches un appart' pour le mois d'août"
"Heu, ben ça dépend, pourquoi?"
"Je pars en vacances durant tout le mois, je pensais sous-louer mon appart', mais si tu en as besoin, autant te le sous-louer à toi, plutôt qu'à d'autres"
"Ben écoute, volontiers, ça roulotte!"
Et me voilà installer chez Manu depuis le début du mois d'aôut, j'ai récupéré mon ordi, mon appareil photo, mon carton de fringue, j'ai laissé un gros bout de sourire chez Eric et je suis partie chez Manu.

Prochaine étape : ??

Bon là, c'est le flou artistique puisque Manu rentre de vacances fin août et que je pars en Irlande que fin septembre....on verra. Mais je ne m'iquiète pas!! Comme on dit au pays : "Ca va aller".
Dès que je sais où je passe mon dernier mois en France avant le départ je te raconte ça.
PS : entretemps j'ai "enfin" viré mes affaires de Ste Tulle, et avec l'aide de mon père, Flo et le Ducato du cousin on a ramené tout mon bordel chez mes parents...où il restera en attendant que je fasse ma petite virée chez les mouton's!

7 août 2007

Rapport ?

Et oui, tu me diras : "Ca n'a rien à voir avec la choucroute irlandaise, ni avec l'irish stew alsacien". Vrai, mais je profite de mon tout nouveau et tout beau blog pour te faire partager (voire re-partager) ma dernière escapade africaine.

Voici donc pour le plaisir des yeux, quelques photos...et pour celui ou celle qui en a la patience et l'envie, je mets en ligne ma nouvelle écrite sur place : "La Case Burkinabé" (clin d'oeil à la "Ferme Africaine" de la miss Blixen...même si le style est moins bon, le coeur y est!).

Burkina_2007

Burkina_2007__2_

Texte_Burkina

6 août 2007

M-1

Salut à toi, ô visiteur perdu dans le dédale de la forêt de blogs divers et avariés qui peuplent le net.

Ce blog ne sera pas plus divers ni moins avarié qu'un autre, mais le hasard n'existant pas, si tu lis ces quelques lignes, c'est que les lois obscures de notre univers (et de l'informatique) ont voulu que je te fasse passer ce message :

I must be gone and live, or stay and die. -Shakespeare-

Bref, tout ça pour dire, que je me barre le mois prochain (In'ch Allah, si tout va bien!), au pays des petits lutins, des gros moutons, des buveurs occasionnels et des fêtards permanents : j'ai nommé l'Irlande.

Le blog étant un moyen de communication pratique, rapide, moderne, efficace, écologique et hygiénique (??) j'ai décidé de te faire vivre mes aventures par l'intermédiaire de ce dernier. N'étant pas une blogeuse confirmée je prend un peu mes marques en ce mois d'aôut qui précéde mon départ, et j'en profiterais pour te parler des détails (croustillants?) de l'organisation du départ.

Sur ce, ô ami visiteur....
A la prochaine, et comme on dit au pays : "See you later Aligator"

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